CeCiL's Box by Stephen Korytko

Avec la CeCiL’s Box, le Cercle Cité soutient la création locale en présentant et en valorisant le travail d’artistes émergents et de jeunes artistes de la Grande Région au sein de l’une de ses vitrines de la rue du Curé. Ce mini-espace d’exposition, visible 24/7, de jour comme de nuit, offre pignon sur rue en plein cœur de ville à une série d’interventions inédites et éphémères issues du domaine des arts plastiques et des arts appliqués, dans le but de susciter la curiosité des passants et d’interroger l’imaginaire collectif.

La 30^ème intervention est confiée à l'artiste Stephen Korytko et est intitulée REGÆN.

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Dans un monde où le numérique domine,
J’aspire au tactile, au tangible, au réel.

Se réapproprier l’art par des processus analogiques
Est un retour à l’artisanat et à l’intentionnalité.
Grâce au film, à la chambre noire et au travail manuel,
Nous entrons en contact avec nos matériaux et notre histoire.

Nous acceptons les imperfections, les accidents heureux,
Et la beauté unique du fait main.

REGÆN est une œuvre cinématographique et photographique
C'est une célébration de la physicalité des choses,
Et une reconnaissance de son pouvoir.

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Regæn est une tentative de rattraper le futur proche et d'inviter chacun à réfléchir à la marche inexorable du « progrès éternel », avec un clin d'œil vers le passé. Nous sommes à une époque où le contenu artistique généré par l'IA est une bête sauvage, encore indomptée et non réglementée. Il s'agit d'un mélange sauvage de décennies de culture pop. L'art créé par l'apprentissage automatique, à l'heure actuelle, est comme un navire sans capitaine, une source d'anxiété pour nous tous.

L'objectif de Stephen ? Suivre le même chemin imprévisible, mais avec une touche d'originalité, en utilisant des équipements et des technologies issus de ce que nous considérons aujourd’hui comme « des temps plus simples ». Comme le ferait une IA, les visuels s'inspirent des classiques. Des éléments de films tels que Metropolis, Ghost in the Shell et Matrix ont été mélangés pour créer quelque chose de « nouveau ». Mais l'utilisation de films super 8 mm et de photographies 35 mm ajoute une note intentionnelle de nostalgie, encourageant le public à assister à la crise existentielle de l'art généré à travers le prisme réconfortant de ce qui lui est familier.

Que faut-il en retenir ? C'est votre prérogative.

Stephen aime à croire qu'il s'agit d'un témoignage des choses qui restent constantes dans le tourbillon de cette nouvelle révolution industrielle. Notre réticence individuelle au changement est ce qui fera de nous des êtres humains pour toujours.

Regæn est une tentative de reconquête d'un avenir qui, à vrai dire, était probablement condamné dès le départ.

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Attention, l'inauguation a été reportée au jeudi 14 septembre à 12:00, où nous vous proposons de nous retrouver devant la CeCiL's Box pour un échange avec l'artiste.

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