Expositions
Dans le cadre du Mois Européen de la Photographie
De nos jours, le rôle de la photographie et de sa diffusion sur les réseaux sociaux dans la construction et la déconstruction des identités est devenu crucial. Il est d’autant plus intéressant de voir comment les artistes réinterprètent ces images liées à l’individu et son interrelation avec l’autre. En effet « repenser l'identité » dans la création contemporaine peut nous amener à emprunter différents chemins qui vont au-delà des stéréotypes et des clichés classiques.
Aujourd’hui, ces mutations d’identités, qu’elles soient individuelles, culturelles ou territoriales s’expriment à travers des questionnements artistiques qui abordent de nouvelles typologies de ce concept. Ainsi, les notions de famille et de communauté dans la recherche identitaire sont présentes dans la sélection des six artistes qui investissent le Ratskeller.
À la recherche de protection au sein de la famille (au sens large) et du besoin d’une certaine communauté pour exister, Ulla Deventer utilise la photographie, la vidéo et l’installation pour aborder de façon interdisciplinaire les thèmes tabous sur la violence au quotidien.
Marquée par l’arrivée de son frère à l’âge de 13 ans, Karolina Wojtas montre à travers ses photo-installations comment la rivalité fraternelle a influencé sa quête identitaire.
On retrouve cette autodérision, sous une autre forme, aussi dans les tableaux vivants humoristiques de l’artiste finlandaise Emma Sarpaniemi. Dans sa pratique photographique, elle joue sur l’image de la féminité en explorant les relations complices avec ses modèles amies.
À travers des images issues de son univers onirique, Cihan Çakmak enquête sur ses origines kurdes tout en posant les questions du genre face à une culture traditionnelle et patriarcale de cette communauté.
Dans le travail multimédia de Jojo Gronostay, le thème de l’identité se réfère souvent à ses origines africaines. Inspiré par la mode et l’architecture, il a créé une collection de vêtements usés, trouvés au marché d’Accra au Ghana, intitulée Dead White Men’s Clothes.
Chez Lisa Kohl, les réflexions autour de la globalisation et des migrations ne sont pas exprimées de manière directe et investigatrice, mais se traduisent par une approche artistique sensible et poétique.
Vernissage
Le jeudi 4 mai à 17:00
Entrée libre, sans inscription
Visite guidée gratuite tous les samedis
06.05 à 15:00 (EN) avec Anastasia Chaguidouline
20.05 à 15:00 (LU/DE)
27.05 à 15:00 (FR)
03.06 à 15:00 (EN)
10.06 à 15:00 (LU/DE) - Annulée
17.06 à 15:00 (FR)
24.06 à 15:00 (EN)
Entrée libre et sans inscription, dans la limite des places disponibles
ATTENTION : En raison des élections municipales, l'exposition sera exceptionnellement fermée du 9 au 11 juin inclus.
Visites guidées gratuites par le commissaire Paul di Felice
Samedi 13.05 à 15:00 (FR)
Samedi 01.07 à 15:00 (LU/DE)
Entrée libre et sans inscription, dans la limite des places disponibles
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